Tableau post-impressionniste et fauvisme Huile sur toile signée École française


«Les voyageurs de l’instant sur les rives du vent bleu ». Je propose une huile sur toile en parfait état signée VALADIER représentant une scène de vie en plein air sur les bords de la Marne proche de Paris. Ce tableau appartient à un courant post-impressionniste dans un langage visuel hérité du fauvisme et pourrait être situé vers 1950. Au premier plan, dans une ambiance champêtre et printanière, on distingue plusieurs silhouettes lors d’une conversation sur une étendue d’herbe d’un vert très vif. Les personnages sont traités de manière libre sans détail particulier et suggérés par des ambiances sous forme de tâches de couleur. Au centre de la composition apparaît un court d’eau représenté par des mouvements de pinceaux tourbillonnants dans les tons blancs, bleus et gris. Des barques tanguent près de la rive dans des touches harmonieuses d’orange, de blanc et de bleu. L’ensemble est une harmonie de couleurs multicolores. En arrière-plan, des formes massives et colorées évoquent des arbres, des collines et autres structures en bois ressemblant à une cabane orangée à droite et d’autres plus sombres à gauche. Le ciel qui est traité en de larges aplats de bleus et de blancs ajoute une impression de mouvement et de lumière changeante. L’ensemble est exécuté avec des couleurs vives et une matière picturale épaisse. On observe des touches larges volontairement très visibles, dynamiques et vigoureuses avec un sens marqué du gestuel. Les couleurs fortes parfois saturées comme des bleus intenses, des ocres et des orangés puissants créent une atmosphère vivante, presque vibrante au gré du vent. Ce tableau est davantage une suggestion qu’une description précise afin de laisser libre court à l’imaginaire. Il s’agit d’une composition libre et dynamique avec un accent mis sur l’énergie du geste plutôt que sur la précision du paysage. Dimensions du cadre : 33 cm x 27cm Dimensions de l’ouvre : 27 cm x 22,5 cm. Cette ouvre reprend l’héritage des impressionnistes avec leurs paysages fuyant les lourdeurs de l’urbanisme éternellement en plein expansion, l’obstination de rechercher la lumière naturelle extérieure mais aussi de s’en éloigner par l’usage de couleurs plus intenses et moins naturalistes, une déformation volontaire des formes, une texture épaisse et presque sculptée. Ce tableau trouve une première inspiration chez Paul CEZANNE (construction par touches), Maurice de VLAMINCK (paysages intensément colorés), Raoul DUFY (lumière joyeuse, couleurs éclatantes). Cette même ouvre se rapproche en même temps du fauvisme par des touches modernes aux couleurs vives et saturées, des aplats de couleurs fortes et un accent mis sur l’émotion plutôt que le réalisme. Ce tableau trouve une seconde inspiration chez MATISSE (couleurs pures), DERAIN (paysages explosifs), MARQUET (scènes portuaires stylisées). Ce tableau est prêt à être accroché au mur où tout semble immobile, et pourtant tout bouge : l’eau, le vent, la couleur et la vie.
