Maurice Le Poitevin, Falaises de l’Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

Maurice Le Poitevin, Falaises de l'Orne à Longueval, 1926, huile sur toile

46 x 61 cm. Les sources sont rares voire inexistantes et pour en savoir plus sur cet artiste, assistant décorateur, il faut se plonger dans l’étude de ses archives personnelles et plus spécifiquement se référer aux écrits qu’il a laissés dans ses carnets de notes et ses journaux. D’abord formé au métier de tailleur auprès de son père, Maurice le Poitevin entre à l’Ecole des beaux-arts du Havre en 1904. En 1914, il est mobilisé et participe en 1916 à la bataille de la Somme. Durant quatre ans, Maurice le Poitevin va dessiner la grande guerre, illustrant les batailles, les tranchées, la vie des soldats au front et à l’arrière, les paysages dévastés. Au sortir de la guerre, Maurice Le Poitevin marqué à jamais et fatigué reprend sans grande conviction ni entrain le cours de sa vie. Il expose au Salon des Indépendant à partir de 1923. Dans les années 20, il travaille comme décorateur à la Compagnie des Arts français aux côté de Louis Süe et André Mare, tous deux peintres, architectes et décorateurs et de Jacques Krauss qui en 1937 lui met le pied à l’étrier des décors de cinéma. Bien qu’il ne semble pas enchanté par cette activité qu’il juge sans grand intérêt et souvent trop physique, Celle-ci devient néanmoins son emploi principal. Il sera l’assistant de Jacques Krauss de 1937 à 1950. Ensemble, ils travailleront sur une vingtaine de films dont. La Dame de Malacca. De Marc Allégret (1937). De Julien Duvivier (1939). De Jean-Benoît Lévy et Marie Epstein (1938). De Roger Richebé (1941). De Richard Poitier (1950) est le film qui marque la fin de la collaboration entre les deux hommes et de la carrière de Maurice Le Poitevin au cinéma.