Bonjour, je mets en vente cette peinture d’une hauteur de 36 cm pour 55 cm de large. Il s’agit d’un superbe huile sur bois, peut-être réalisée par un artiste français (signature bas gauche, illisible pour moi) à la fin du XIXème ou au début du XXème siècle, avant 1950 donc, représentant une scène de récolte de ce qui ressemble à des pommes de terre, labeur qui voit hommes et animaux réunis dans un effort continu, pliés, contorsionnés, et/ou tractant un poids très important, à travers une impressionnante file de figures et de mouvements, représentée, comme tout le reste, sous des apparences se voulant réalistes et abstraites. Cet attelage stylistique paradoxal est pour beaucoup dans le caractère unique de l’oeuvre, semblable à aucune autre, mais c’est plus encore cette enfilade centrale qui parvient à faire passer un moment de récolte affreusement banal et laborieux en un réceptacle d’intensité. Les têtes des chevaux ont les traits bien plus détaillés que les têtes humaines, totalement dénuées d’expressions ; ils seraient presque plus humains que les vrais si les corps sur lesquels elles reposent n’étaient pas articulés! Raccourci artistique, message subliminal qui voudrait que lorsque l’homme est poussé au fin fond de l’épuisement (les chevaux s’épuisant sans doute moins de par leurs capacités physiques supérieures) dans une tâche machinale et épuisante il en perd son humanité… Le mystère est entier mais est tout à fait intriguant. Notons également le formidable rendu du ciel, aux teneurs atmosphériques, et donc colorées, tout aussi intenses qu’en bas, source de très beaux effets de lumière, à la fois à travers les nuages et les personnages, les couleurs recouvrant la composition, inhabituelles et presque torturées ça et là, peut-être là aussi pour traduire l’éreintement généralisé qui se dégage du cortège, ou encore le bel effet de profondeur de la peinture, qui s’enfonce loin jusque dans les forêts en arrière-plan. La composition, malgré des marques d’usure diverses ça et là, sous la forme de petits manques superficiels, quelques petits points et petits trous, de traces légères, d’une multitude de petites craquelures, inhérentes au passage du temps, et à deux fissures verticales de moins de 1 mm de largeur, l’une vers le milieu, plus discrète que l’autre, vers le bord droit (elles se devinent également au verso du panneau mais elles ne présentent pas pour moi de risques de s’aggraver si on manipule bien le support) est dans un bon état de conservation général et conserve pleinement son pouvoir captivant. Les fissures se font plus discrètes à partir d’environ 3 mètres de distance ; elles sont également susceptibles, quelle que soit la distance, de l’être encore plus selon la lumière dans la pièce et l’angle de vue (un exemple avec la quatrième photo), ou au contraire beaucoup moins ; aussi vous reviendra-t-il de choisir l’emplacement le plus approprié si vous voulez un résultat optimum. Le panneau n’est pas parfaitement plat, mais cela est assez discret. Sur les deuxième et troisième photos la partie de droite est légèrement dans l’ombre, ce qui n’est pas le cas dans la réalité ; voyez la quatrième pour un aperçu fidèle à cet endroit. Les photos ont été prises sous des puits de lumières crées par mes velux, par un temps d’après-midi relativement ensoleillé. Après de nombreux tests je me suis rendu compte que le rendu des couleurs sur la deuxième photo, avec le matériel qui est le mien, est celui qui restitue le plus fidèlement, et ce quelle que soit la distance, celui que l’on peut observer dans des conditions que la plupart des gens pourraient considérer comme “normales”, à savoir qui proposeraient un bon compromis entre source de lumière suffisante et couleurs nuancées sans excès. Notez cependant que les écrans d’ordinateurs ou de téléphones portables autre que les miens, et selon leurs luminosité et contraste, peuvent venir plus ou moins modifier les résultats auxquels je suis parvenu. Ces éléments à l’esprit, vous pouvez néanmoins considérer mes clichés comme des sources suffisamment représentatives de la réalité, dans des conditions d’observation semblables à celles décrites plus avant. Avis aux collectionneurs, aux personnes attirées par les articles vintages, les curiosités, les objets de décoration, ou tout simplement admiratives de leur beauté intrinsèque! C’est une excellente idée de cadeau. L’envoi sera fait avec sérieux, à moins que vous ne préfériez une remise en mains propres, tout à fait possible si vous effectuez le déplacement. Aussi, afin que celle-ci soit prise en compte, est-il impératif, si le carton est endommagé, suffisamment (il vous revient de le déterminer à l’inspection) à quelque endroit que ce soit, et/ou ouvert, même partiellement, que vous demandiez au livreur d’indiquer des réserves, s’il s’agit d’un envoi avec la Poste, ou que vous refusiez le colis auprès du personnel du point relais, s’il s’agit d’un envoi avec Mondial Relay, SAUF si, vous devrez donc le leur demander, vous avez la possibilité de noter des réserves avec le boîtier de scans des bon d’envois – alors vous pourrez ensuite réceptionner le colis – avant que ceux-ci ne scannent le bon d’envoi ou n’effectuent toute autre opération consistant à confirmer que vous avez bien récupéré le colis ; autrement dit demandez à bien vérifier l’état du carton, en n’omettant aucun endroit, dans ces deux cas de figure avant qu’ils n’agissent. S’agissant de Mondial Relay, dans le cas où votre refus de réception est formulé, le colis sera conservé par le point relais afin d’être retourné au service d’expertise, en vue d’une vérification visant à signaler la responsabilité des livreurs et à rendre l’assurance effective (éléments glanés sur leur site) dans le cas où l’objet serait endommagé. S’agissant de la Poste, si la livraison s’effectue dans votre boîte aux lettres car les dimensions du colis le permettent, sans remise en mains propres donc, et que le carton est endommagé suffisamment (nuance qu’il vous revient de déterminer) , vous devrez le ramener au point postal le plus proche de chez vous sans l’avoir ouvert, en demandant au personnel du guichet de me retourner le colis (éléments recueillis sur leur site), là aussi en prévision d’une vérification du service de livraison, SAUF si, comme pour le cas de figure avec Mondial Relay, le personnel du bureau postal peut indiquer des réserves. Dans tous les cas n’hésitez pas à faire des photos du carton endommagé et/ou ouvert. Il se peut que vous pensiez, pour n’importe quelle raison, que l’objet à l’intérieur du carton demeure en parfait état, malgré le colis endommagé, suffisamment (il vous revient de le déterminer à l’inspection), et/ou ouvert, même partiellement, et donc que vous ne demandiez pas à émettre des réserves, ou alors que vous acceptiez le colis si émettre des réserves n’est pas possible ; mais sachez que cela revient à jouer à la roulette russe puisque les services de livraison comptent sur le facteur erreur, ce qui au passage les arrange bien puisque, je le répète, l’assurance n’est alors plus effective pour cause d’avarie à cause du sacro-saint transfert de responsabilité du livreur vers l’expéditeur ou le destinataire ; moins de dépenses pour eux donc puisqu’ils n’auront pas à verser la somme de l’assurance! Et ne comptez pas non plus sur un “secouement” du colis afin de déterminer si l’objet est cassé ; sauf si il est en verre ou en céramique le bruit de casse est imperceptible, ou alors il peut s’agir d’un élément de protection dans le colis. Veillez à bien communiquer tous ces éléments dans le cas où ce serait une personne tierce qui récupérerait le colis à votre place. Si vous avez des questions ou désirez davantage de photos, n’hésitez pas à m’en faire part.