Peintre de paysages et de natures mortes. Son trait est égratignure. Ses natures mortes comme ses paysages sont faits d’un détail, devenu sujet, qui a repoussé tout ce qui pourrait entrer en compétition, et ce vide est le lieu de la lumière. Le paysage est réduit à un récif entre terre et mer, la nature morte à un verre et quelques grains de raisin. Il tâte parfois de la non-figuration, mais les boules irrégulières sont là pour rivaliser avec les espaces laiteux. Il est aussi l’auteur de petits formats, coutelés comme ceux de Nicolas de Staël. Ce tableau a été créée en 1964, signature en bas à gauche. 93, Paris (G) ; 1967, Des Arts, Madrid (P) ; 1967, 1998, Romanet, Paris (P). Citation(s) : On a dit. Ses ciels sont peut-être ce qu’il y a de plus précieux, de plus étrange, et de plus particulier dans son ouvre.