Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) Portrait de jeune fille Huile sur toile

Portrait de jeune fille. Dans un beau cadre à frise doré. Oeuvre ; 23 X 18 cm. Cadre : 36 X 31 cm. Né le 5 juillet 1761 à La Bassée et mort le 4 janvier 1845 à Paris, est un peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution. L’ouvre de ce peintre s’étend sur plus de soixante-dix ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mours de la société française du règne de Louis XVI à la monarchie de Juillet. Boilly a fait remarquer très jeune ses dons de portraitiste, qui excelle aussi dans les petits tableaux, voire dans la décoration des éventails. N’étant pas membre de l’Académie royale, qui se réserve les cimaises du Salon officiel au Louvre, il présente ses peintures en plein air, place Dauphine, à l’Exposition de la jeunesse (1788). Le début de la Révolution est pour lui l’occasion de laisser une véritable galerie de portraits des hommes politiques nouveaux. Sous la Terreur, il s’efforce de suivre les thèmes civiques avec un. (musée des Beaux-Arts, Lille), notation pittoresque qui manque de souffle. Incontestablement plus à l’aise dans la scène de genre, il s’inspire de la verve des Hollandais Ter Borch ou Pieter de Hooch dans une série d’instantanés de la vie quotidienne. Il sait faire ressortir la discrète poésie des intérieurs bourgeois et des portraits de groupe comme le précieux. Atelier de Houdon avec sa famille. 1804 (musée des Arts décoratifs, Paris), ou ceux de la famille Oberkampf devant la manufacture de Jouy. La scène de genre est pour lui prétexte à faire triompher ses qualités de rapidité sur des petits formats ; la touche est porcelainée, un peu ennuyeuse à force d’être lisse, et les couleurs claires grâce à un vernis qu’il a mis au point. Chaque scène est le point de départ de nombreuses petites répliques, de lithographies, qui sont autant d’études vivantes du monde de la rue, des salons ou des cafés, à l’époque du Consulat et de l’Empire. Sujets frivoles qui plaisent à un public à la recherche d’anecdotes aimablement présentées, relevées d’une pointe de sentiment. L’Arrivée de la diligence dans la cour des Messageries. 1803, musée du Louvre. Boilly doit beaucoup à la mode et collabore d’ailleurs avec le. Journal des dames et des modes. Publié par La Mésangère. À partir de 1823, il crée une série de lithographies. Plaisante satire de caractères plutôt que de la société de la Restauration. Bien qu’héritier des peintres de genre du XVIII. Siècle, Boilly mérite une place parmi les petits maîtres du XIX. Louis-Léopold Boilly, né à La Bassée, dans le nord de la France, le 5 juillet 1761 meurt à Paris le 6 janvier 1845. Fils d’un modeste sculpteur sur bois, notre artiste est largement autodidacte. Ce trait peut surprendre de la part d’un peintre dont les tableaux montrent souvent une construction sophistiquée et une exécution raffinée. Il commence tôt à peindre et reçoit ses premières commandes à l’âge de onze ans. Il s’émancipe à treize ans et demi de la tutelle paternelle pour bénéficier de la protection d’un de ses parents à Douai. En 1779, remarqué par l’évêque de la ville, il part pour Arras où il acquiert une réputation de portraitiste qui lui aurait value jusqu’à trois cents commandes. En 1785, il va s’établir à Paris qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort. Il participe pour la première fois au Salon en 1793 et y expose régulièrement jusqu’en 1824. Pendant la Terreur, dénoncé au comité de Salut Public pour avoir peint des sujets allant à l’encontre de la morale, il échappe de peu à la guillotine, en montrant son Triomphe de Marat, aujourd’hui conservé au Musée des beaux-arts de Lille, (inv 1290 bis). Toute sa carrière aura été consacrée à deux types de représentations: des scènes de genre et des portraits. Boilly reste toute sa vie un peintre de petit format, travaillant pour un milieu essentiellement bourgeois. Auteur de scènes plus ou moins licencieuses à ses débuts avant la Révolution, il évolue vers des représentations de la vie quotidienne de son temps, Il peint ses contemporains mieux qu’aucun autre, mélangeant les genres avec un extraordinaire brio. Le recours au trompe-l’oil et à la grisaille lui permettent de démontrer sa virtuosité mais il excelle aussi dans la caricature. Louis-Léopold Boilly est aujourd’hui connu pour ces petits portraits caractéristiques, toujours réalisés de la même manière, sur des toiles bien apprêtées, tendues sur de petits châssis à clefs et ornementées de cadres massifs. Ces ouvres réalisées pour toute la bourgeoisie et l’aristocratie française après 1790 sont aujourd’hui très prisées pour leur caractère et l’apparence vivante retranscrite par Boilly. Le réalisme des chairs et des tissus impressionne encore à ce jour, comme dans notre portrait, particulièrement bien dessiné et attrayant.