Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Tableau belge LANGEROCK orientaliste Paysage Egypte Caire 19e

Gand, 1830 – Marseille, 1915. 46 x 37 cm (57 x 50 cm avec le cadre). Signée en bas à droite « Langerock ». Inscription au dos sur une ancienne étiquette (peu lisible). Beau cadre XIXe en bois doré. Notre tableau est signé « Langerock ». Henri Langerock était un peintre belge né à Gand mais qui travailla en France et mourut à Marseille. Il voyagea aussi beaucoup, en France et à l’étranger. Langerock s’est d’abord fait connaître par ses paysages de France Vosges, Picardie, Ardèche… Puis il voyage en Egypte et au Brésil entre 1878 et 1885, ainsi qu’en Afrique noire. Il expose ses sujets de peintre voyageur au Salon de Paris jusqu’en 1901. Notre tableau date de cette seconde période. Un tableau au sujet similaire et intitulé « Marché au Caire » est passé en vente aux enchères en 2022. Il avait d’ailleurs été estimé 5000 euros par la maison de vente Hampel à Munich. La facture de Langerock est remarquable par la finesse du dessin, le souci des détails et comment la lumière sculpte véritablement la composition. Il se situe dans la tradition des grands peintres décorateurs français de l’époque romantique comme Louis Daguerre, Charles Cicéri ou Charles-Marie Bouton. D’ailleurs Langerock a réalisé lui aussi des panoramas et des dioramas. Par exemple le panorama de la Ville de Rio de Janeiro (présenté à Bruxelles en 1888, à Paris en 1889 et au Brésil en 1894) et les dioramas « Village indien de l’Amérique du Sud » (exposé en 1889 à Bruxelles) et « Le continent mystérieux ou Stanley dans les Ténèbres de l’Afrique » (exposé l’Exposition Universelle d’Anvers de 1896). Il travailla également comme photographe, d’abord comme assistant de Nadar avant de succéder à Numa Blanc dans son atelier au 29, boulevard des Italiens à Paris.