Décroché du mur sur lequel le sujet l’a posé il y a 278 ans.. ! Grand portrait (76x92cm) du XVIIIème siècle, 1740 pour être exact, représentant l’épouse de Joseph Gardies dit l’indien. Non signé , juste daté 1740 en haut à gauche, avec l’âge du sujet 25 ans. Bon état hormis quelques infimes éraflures sur le bas de la toile. Est à la vente également le portrait de Joseph Gardies son époux, un “prix” pour l’achat des deux est envisageable. Joseph des Gardies de Larnac (commune des Mages dans le Gard) dit ” Gardies l’Indien ” par sa famille en raison de vie aventureuse à la compagnie des Indes occidentales où il se taillera une coquette fortune. Né le 7 octobre 1724, paroisse de St Jean de Valériscle. Il eut pour parrain le seigneur François Domergue et son épouse. On ne sait rien de sa jeunesse, ni comment après avoir quitté Larnac, il parvint à franchir la distance qui séparait alors un cadet cévenol de l’entourage du roi, toujours est-il que nous le retrouvons en 1760, à Paris, à l’âge de 36 ans, prêt à partir pour les Indes occidentales, commandité par divers commerçants de Paris, et surtout par M. Le comte de Chemillé et le marquis de Marigny, frère de Mme de Pompadour, et intendant général des bâtiments du roi Louis XV. Comment parvint-il à s’introduire auprès de ce grand personnage et à capter sa confiance? C’est une chose que l’on ignore. Toujours est-il que le marquis de Marigny va non seulement le recevoir chez lui pour conclure un contrat commercial, mais aussi lui confier 6196 livres, en lui laissant cet argent que Joseph Gardies jugera nécessaire pour le faire fructifier dans son commerce aux Indes occidentales avec la participation de 1/9e des bénéfices. Ce n’est qu’aux environ de 1767, après avoir commercé et bourlingué sur les voiliers de l’époque, à travers l’océan Indien, que notre cadet de famille cévenol réapparait en France, fortune faite. Sa fortune est estimée à 900 000 francs or de l’époque. Il fonde une manufacture à Chateauroux, et une partie de sa fortune servira à restaurer le château de Larnac qui en avait besoin. À la révolution, il devient le citoyen Joseph Gardies. Par acte établi par le commissaire du Directoire, il est nommé juré d’accusation et de jugement à Alais (Alès), pour les mois de Messidor, thermidor, et Fructidor, an IV. Il décède à Alais le 18 Fructidor, an IV (septembre 1796). Il laisse à la ville de Chateauroux la manufacture royale établie dans cette ville et divers legs aux hôpitaux et à sa famille. Source: Biographe de Gardies Joseph dit l’indien par son arrière petit neveu. Nous pouvons conclure que si le sujet a fait fortune aux Indes, il n’était pas dépourvu en 1740, avant toutes ses aventures, et que l’accès aux sphères proches du roi semblait tout a fait possible. L’item “Portrait XVIIIe 1740 épouse de Joseph Gardies école provençale 18e / Gard” est en vente depuis le lundi 19 novembre 2018. Il est dans la catégorie “Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Peintures, émaux”. Le vendeur est “talleyrand110780″ et est localisé à/en les mages. Cet article peut être expédié au pays suivant: Union Européenne.

• Courant artistique: École française
• Caractéristiques: Sur toile
• Type: Huile
• Genre: Classicisme
• Thème: Portrait, Autoportrait