Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget

Huile sur toile signée de Albert Léopold PIERSON Vézelise, Lorraine, 1860/70 c. Rue des Prêtres-Saint-Séverin – datée 1910 , titrée au dos (étiquette d’exposition au salon de l’Ecole française). Très bon état, cadre plus récent en l’état. 55 x 37,5 cm. Cadre 71 x 55 cm. Pierson expose dès 1906 aux différents Salons parisiens et réside rue Marguerin. Il peint sur le motif principalement dans les jardins et les rues de la capitale, des “paysages de Paris, fins, vrais, justes” E. Charles, La Liberté, 6 mai 1909 qui témoignent aujourd’hui comme hier de l’ancien et du “nouveau” Paris à la charnière des deux siècles. La Ville acquit plusieurs de ses vues à l’époque. “Le passage des Singes” est conservé au musée Carnavalet, “Un Coin du jardin de Versailles” au musée de Versailles.. Pierson fit aussi partie des peintres dits “des inondations” lors de la grande crue de 1910 – dans les bulletins de la Société d’Iconographie parisienne figurent “La Place Maubert innondée” ou encore “Le Pont de l’Estacade” (“dernière vue de la pittoresque estacade de bois”) ; on a pu voir plus récemment dans l’exposition des “Colères de la Seine” en 1992, “Notre Dame de Paris vue du pont de la Tournelle”. Nous voici ici dans un autre coin de Paris, la “petite” rue des Prêtres-Saint-Séverin qu’on nomma jadis “ruelle” ou même encore “petite ruellette”.. On y voit la devanture d’un brocanteur-fripier et son étalage hétéroclite ; en face, le pignon de l’hôtel meublé du Jura au pied duquel une femme est assise avec deux enfants. Dans la perspective de l’église Saint-Séverin, des soeurs de Saint-Vincent de Paul avec leurs cornettes; on devine un petit groupe encore derrière, probablement des enfants de choeurs ou écoliers de la rue Saint-Jacques toute proche.. La date de 1910 revêt toute son importance, puisqu’un an plus tard le dégagement de l’Eglise Saint-Séverin et de son presbytère est déclaré d’utilité publique et que les impairs seront démolis en 1913 comme en témoignent les épreuves du photographe Eugène Atget prises durant la campagne de démolition (musée Carnavalet, BNF,). Sur une photo de Charles Marville de 1866, on reconnait la façade du n°5, au rez-de-chaussée duquel on sait, grâce à une photo d’Eugène Atget que se tenait déjà en 1899 l’échoppe du brocanteur – il sera détruit en 1913. Quant à l’hôtel du Jura, sur le trottoir d’en face, il fait partie des trois immeubles côté pair (n°10, 8 et 6) abattus la même année. On voit dans le tableau de Pierson qu’un pan de la façade était déjà parée en 1910 de contreforts, visibles sur deux autres photos d’Atget de 1912 et de 1913, juste avant sa démolition. On reconnait la petite enseigne ovale au dessus de la porte de l’hôtel. Entre deux photos d’Atget, de 1899 et 1912, l’enseigne du n°5 est passé de “Brocanteur – marchand d’habits” à “VALON, brocanteur” ; celle de l’hôtel est descendue d’un étage parmi d’autres “publicités”. Dans le tableau de Pierson, seul le lettrage de l’hôtel apparaît, presque effacé ; l’emplacement de celui du brocanteur est laissé vacant par l’artiste qui choisit de laisser seule l’apparence de la devanture “parler” dans sa composition. Façade sombre, déverse, délavée, quelques “puces” éparpillées, la silhouette d’un chat noir sur le seuil, un seau renversé dans le caniveau où sur le trottoir d’en face femme et enfants traînent comme en miroir sous les fenêtres aveugles de l’hôtel délabré… Autant d’éléments qui contrastent avec l’architecture flamboyante de l’église qui au détour de la rue apparaît littéralement comme sortie de l’ombre, flèche dressée dans le bleu ciel. Outre l’aspect documentaire et historique qui sert immanquablement l’intérêt de la vue, on remarquera le même choix d’angle que celui du photographe Atget à la même période. En revanche il permet au peintre, par le choix de l’instant (fin d’après-midi, le soleil donne sur la façade ouest de Saint-Séverin), des couleurs, de l’animation, des contrastes, etc. D’élargir la perspective (au propre comme au figuré) pour ce tableau parisien – celui d’une rue où se dessine encore, du pavé dans l’ombre à la lumière sur l’église en vigie, le petit monde pittoresque et déjà fantomatique d’un quartier en passe de disparaître. « À lheure actuelle, le quartier Saint-Séverin, le seul, à Paris, qui conserve encore un peu de lallure des anciens temps, seffrite et se démolit chaque jour ; dans quelques années, il ny aura plus trace des délicieuses masures qui lencombrent. On nivellera damples routes, lon abolira les tapis-francs, lon refoulera le long des remparts les purotins et les escarpes ; une fois de plus, les moralistes simagineront quils ont déblayé la misère et relégué le crime ; les hygiénistes clameront également les bienfaits des larges boulevards, des squares étriqués et des rues vastes ; lon répétera sur tous les tons que Paris est assaini, et personne ne comprendra que ces changements ont rendu le séjour de la ville intolérable. La Bièvre et Saint-Séverin. Expédition sécurisée et assurée sur la valeur pour la France et l’Europe. Ce tableau retient votre intérêt et vous aimeriez en négocier le prix – contactez-moi et c’est avec plaisir que je répondrai à votre proposition ou vous communiquerai la meilleure offre possible sur ce tableau. GALERIE LVI – Brocante de tableaux anciens et modernes XIXe et XXe. « Un tableau doit être une chose aimable » (Renoir). Bienvenue dans la galerie où chaque tableau attend son amateur. Pour que chacun trouve librement son bonheur, pas ou peu de commentaires sur les signatures connues, inconnues, reconnues ou à connaître.. ni de topiques sur les peintures. Quelques indices sur les lieux des peintres ou de leur travail, des références courantes s’il en est (Benezit, Akoun, musées). Pour être « à l’oeuvre » comme il vous plait – libre de chercher plus avant ou de choisir purement sur un coup de coeur. Entendu que chacun acquiert en son âme et conscience comme il le ferait en salle des ventes ou en brocante professionnelle; c. Haque pièce – ancienne – est vendue en l’état général dans lequel elle est présentée : les photos tiennent lieu de descriptif. N’hésitez pas à poser des questions sur des aspects annexes ou particuliers qui vous importent. Toute éventualité d’interventions sur ou autour de la pièce (nettoyage, restaurations, rénovation ou changement de cadre) demeurent à l’appréciation et au gré du nouvel acquéreur. Un soin primordial est apporté à l’emballage et l’expédition des tableaux. La livraison est assurée toute. France et Union Européenne. Le prix demandé n’est qu’une participation forfaitaire aux frais d’expédition. Tout achat donne lieu à la délivrance d’une facture professionnelle. Merci de votre suivi et de votre confiance. 06 83 04 25 70. L’item “Albert PIERSON, rue Prêtres Saint Séverin, vieux Paris, brocanteur église, Atget” est en vente depuis le vendredi 30 août 2019. Il est dans la catégorie “Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Peintures, émaux”. Le vendeur est “galerie-lvi” et est localisé à/en 06 83 04 25 70 – Belfort (90). Cet article peut être livré partout dans le monde.
  • Type: Huile
  • Caractéristiques: Encadré
  • Courant artistique: École française
  • Thème: Rue animée